Elegie à Lady de la part de son souteneur
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Elegie à Lady de la part de son souteneur
Il y a quelquefois
Dans ses rires désertés
Des fauves incarnats
Qui s'en viennent musarder
Comme un tableau de maître
Qu'on aurait dérobé
Un soir, un jour peut-être
Qu'on aurait oublié
Dans son regard venin
De mes nuits lacrymales
Où l'on ne se sent rien
Qu'un étrange animal
De ses larmoiements ternes
Au gré d'autres rivages
Éclairer la lanterne
Du tout dernier sauvage
Des forteresses aveugles
Où se lient les passions
D'une foule qui beugle
Pour un sanglant bastion
L'amour est impossible
Avec cette succube
Des démons si faillibles
La changeant en Hécube
Mais hélas c'est Fondcombe
Qui se tord, hurle et brûle
Et prend l'aspect d'une tombe
Quand s'abat sa férule
Et je suis son esclave
Les mains liées de tonnerre
Et ses gâteries hâves
Les griffes de ses serres
Le pus de ses mamelles
La graisse de ses hanches
Dieu, c'est une chamelle
Avec les yeux qui flanchent
Chaque parole est un blâme
De sa gueule édentée
Ne sortent point de flammes
Mais des crachats gâtés
Lady Suicide est telle
Qu'un tableau de Bacon
De la chair qu'écartèle
Des os tremblants de nonne
C'est une terre aride,
Dévastée, inféconde,
Que cette niaise Sylphide
Cette face rubiconde
C'est dans la morve blanche
Qu'elle trouve son espoir
Et l'antre de ses hanches
Morne comme un tableau noir
A fait de mes journées
Une hérésie funeste
De ses ébats glacés,
Dieu, je n'ai que les restes!
Dans ses rires désertés
Des fauves incarnats
Qui s'en viennent musarder
Comme un tableau de maître
Qu'on aurait dérobé
Un soir, un jour peut-être
Qu'on aurait oublié
Dans son regard venin
De mes nuits lacrymales
Où l'on ne se sent rien
Qu'un étrange animal
De ses larmoiements ternes
Au gré d'autres rivages
Éclairer la lanterne
Du tout dernier sauvage
Des forteresses aveugles
Où se lient les passions
D'une foule qui beugle
Pour un sanglant bastion
L'amour est impossible
Avec cette succube
Des démons si faillibles
La changeant en Hécube
Mais hélas c'est Fondcombe
Qui se tord, hurle et brûle
Et prend l'aspect d'une tombe
Quand s'abat sa férule
Et je suis son esclave
Les mains liées de tonnerre
Et ses gâteries hâves
Les griffes de ses serres
Le pus de ses mamelles
La graisse de ses hanches
Dieu, c'est une chamelle
Avec les yeux qui flanchent
Chaque parole est un blâme
De sa gueule édentée
Ne sortent point de flammes
Mais des crachats gâtés
Lady Suicide est telle
Qu'un tableau de Bacon
De la chair qu'écartèle
Des os tremblants de nonne
C'est une terre aride,
Dévastée, inféconde,
Que cette niaise Sylphide
Cette face rubiconde
C'est dans la morve blanche
Qu'elle trouve son espoir
Et l'antre de ses hanches
Morne comme un tableau noir
A fait de mes journées
Une hérésie funeste
De ses ébats glacés,
Dieu, je n'ai que les restes!
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